En tant que fleuriste, la question sur mon empreinte écologique est vite apparue sur mon chemin !

Aujourd’hui je te parle de ma démarche écoresponsable en tant que fleuriste en atelier pour mon projet professionnel mais aussi dans ma vie perso, car l’un ne va pas sans l’autre. Comment tout cela a commencé ? Pourquoi j’ai décidé de suivre ce chemin, parfois difficile ? Et surtout comment réussir à être en accord avec ses valeurs et son métier 

 

Alors pour que tu comprennes un peu mieux la suite, il faut d’abord que je te parle de ma démarche personnelle

 

Les débuts d’une fleuriste écoresponsable

 

 Vers mes 16 printemps, j’ai eu une sorte de déclic sur la dissonance entre d’une part, mes valeurs, et d’autre part ma manière d’agir/ consommer. Je suis une amoureuse de la nature depuis toujours. Petite, j’ai eu la chance d’avoir un grand jardin pour m’amuser, pouvoir découvrir et m’émerveiller, expérimenter… bref c’était l’éclate. J’ai aussi eu beaucoup d’animaux depuis ma plus tendre enfance, alors autant te dire que les bêtes sont mes amies et font partie de ma vie.

 Par conséquent, ce sont ces dernières qui m’ont mises la puce à l’oreille. Un jour, j’ai compris que manger des animaux et les aimer, c’était quand même bizarre… mais il y avait aussi tout le coté écologique et santé qui m’a sauté à la figure..

 C’est ainsi que tout a commencé et, ma décision étant prise, je ne mangerai plus de viande, ni de poisson. Grand bien face à ces animaux mais aussi à notre planète ! Cela fait maintenant 7 ans, et je peux te dire qu’il y en a eu du chemin de parcouru depuis ce temps, et surtout plein de questionnements, parfois sans réponse.

 Au fil des années ma démarche écoresponsable a évolué. Il a fallu changer des mauvaises habitudes de consommation et tellement d’autres choses ! Alors je ne vais pas tout te détailler ici (car on est avant tout là pour les fleurs !), mais ce que j’ai appris et ce qu’il faut retenir, c’est que nul n’est parfait ! Il est très difficile d’être irréprochable surtout dans notre monde moderne ! Personnellement, j’ai encore une multitude d’habitudes à changer mais j’ai décidé d’arrêter de me blâmer pour ce que je ne faisais pas encore car être passée à l’action est déjà un très beau pas en avant 

 Je vous invite d’ailleurs à aller lire l’article « Comment être « vraiment » écolo et échapper aux contradictions ? » De la révolution des tortues. Il s’agit d’une blogueuse très inspirante, vous pouvez y aller les yeux fermés. Enfin pas trop si vous voulez la lire 😉

 

 

Devenir fleuriste écoresponsable : un projet professionnel irréalisable ?

 

Concernant ma vie professionnelle, vient le moment de prendre un nouveau cap : ouvrir mon auto entreprise en tant qu’artisan fleuriste. Il s’agit d’un métier qui me passionne depuis ces 6 dernières années. Mais il y a un hic. Quand on voit le bilan carbone de ce métier, c’est vraiment pas joli.
Je suis confrontée à une problématique, c’est soit : « Tant pis, c’est un métier qui me passionne on y va quand même et on fait l’autruche » … ou «  tant pis, je change de métier pour en trouver un qui soit plus en accord avec mes valeurs », ce qui implique de refaire des études et galérer encore plusieurs années

Et comme je n’aime pas les « tant pis », j’ai décidé de rajouter une troisième option: je veux travailler en tant que fleuriste, et je vais trouver des solutions pour être la plus respectueuse de mon environnement possible ! Alors malheureusement, dans notre parcours d’étude en tant que fleuriste, on nous parle peu de cet impact et encore moins des solutions à mettre en place pour le réduire.  Je me suis donc informée seule et j’ai choisi de procéder différemment pour mon projet pro

 

Une première étape vers un métier plus écoresponsable : les fleurs séchées

 

Dans un premier temps, je décide de travailler avec des fleurs séchées, françaises pour la majorité et pour l’autre venant des Pays-Bas, d’Italie et d’Espagne. Ainsi le circuit reste « court » et il n’y a pas de problème de saisonnalité. (Pour plus d’infos sur les saisons des fleurs, je t’invite à aller lire mon article sur les fleurs et leur saison). De plus la fleur séchée s’inscrit dans une tendance slow. Il s’agit d’une manière de consommer plus responsable car privilégiant le local. Étant donnée sa durée de vie, son impact écologique est plus faible. Par sa nature, la fleur séchée produit très peu, voir aucun déchet. Pour vous donner un exemple, je réutilise toutes mes chutes de fleurs séchées car avec celles-ci je peux créer : bijoux, tableaux végétaux, fioles et plein d’autres décorations pour la maison !

 

Je privilégie aussi les récoltes que je fais moi-même dans mon jardin ou ceux de ma famille / mes amis. Cela prend du temps en plus mais c’est tellement satisfaisant de semer les fleurs, les voir grandir, les cueillir pour ensuite les sécher ! Et encore une fois, cela réduit les intermédiaires.

Enfin, depuis peu je suis membre de l’association le collectif de la fleur française, une association au service du Slow flower. C’est un réseau qui a vocation de soutenir une agriculture plus responsable et à faire évoluer les pratiques de consommation.

 

 

 

Les autres créations pensées de manière écoresponsable : comme Le macramé :

 

 En ce qui concerne mes créations en macramé, je souhaitais travailler avec de la corde éthique et de préférence française. Ça n’a pas été évident mais pour la corde blanche et écrue, c’est chose faite: j’ai trouvé une petite entreprise française qui en fabrique ! Concernant la corde de couleur, celle-ci vient de Pologne et est certifiée OEKO-TEX®.

 

 

Ecoresponsable jusque dans les colis !

 

Enfin, avec une boutique en ligne, il a fallu penser aussi aux envois. Exit le plastique, tous les emballages sont protégés avec du papier kraft ou du papier de soie. Le scotch utilisé pour les cartons et quant à lui en kraft (à savoir celui-ci coûte deux fois plus cher que le scotch normal pour les expéditions !). Encore une fois toutes les chutes de papier sont recyclés (par exemple: pour caler vos produit dans le carton), ainsi que certains cartons ! Pour le reste des cartons utilisés pour les envois, ceux-là sont recyclés et recyclables ! J’ai aussi décidé de proposer un moyen de livraison moins onéreux dans les points relais qui nécessite moins de transport et donc meilleur pour la planète !

 

 

 

 Comme tu peux le voir, j’essaie de faire un maximum d’actions pour diminuer l’impact sur l’environnement. Celles que j’ai citées ci-dessus ne sont pas les seules. Chaque acte est pensé en ce sens !
Voilà mon partage d’expérience sur le sujet. J’espère montrer le bon exemple et pourquoi pas donner des idées, car pour ma part, ce sont de merveilleuses personnes qui m’ont guidées vers ce chemin.

Si toi aussi tu as déjà été confronté à ce genre de dilemme sur ton impact environnemental, ou si tu as des tips à partager, n’hésites pas à m’en faire part dans les commentaires ! Je te lirai avec plaisir !

 

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